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Mobilité et QVT même combat ?

C'est la réflexion que nous partagions avec un DRH de mes amis.

L'entreprise a aujourd'hui (et hier déjà!) un intérêt réel à investir sur la mobilité professionnelle interne de ses collaborateurs.

C'est encore trop peu entré dans les mœurs, mais c'est pourtant un investissement qui a du sens (rentable, osons le dire !) que de miser sur la mobilité interne.

Jusqu'à la corde

Trop d'entreprises préfèrent jouer jusqu'à la corde des qualités pour lesquelles elle a recruté un collaborateur, plutôt que de lui proposer une mobilité, de manière proactive.

Je dis « jusqu'à la corde » car il n'est pas rare de rencontrer des salariés qui sont au bout de ce qu'ils peuvent donner, occuper une même fonction pendant 10 ans et plus.

Quelle hérésie !

Alors même que l'entreprise passe son temps à clamer que tout va plus vite aujourd'hui, nombre d'entre elles semblent prêtes à accepter le vieillissement prématuré de leurs collaborateurs et... leur déclassement parfois, plutôt que de leur proposer à temps, d'évoluer, « à froid », quand tout va (encore) bien.

Vouloir la mobilité interne

Quel dommage. Alors que faire de la mobilité interne une politique assumée et volontariste serait un grand atout pour chacun.

Un atout pour l'entreprise, d'abord, qui en ferait un avantage presque social, très « vendeur » sur le marché du recrutement, pour attirer de bons candidats.

Atout pour l'entreprise, encore, qui y trouverait un moyen d'entretenir les « courants d'air » internes que favorise la mobilité et qui sont autant de chances de renouveler les pratiques et de dépoussiérer les habitudes, grâce à ce sang neuf interne.

Atout pour l'entreprise toujours, laquelle ferait, en développant cette politique de réelles économies en évitant de devoir inévitablement gérer des recrutements de crise, qui interviennent d'autant plus sûrement que le collaborateur que l'on a laissé trop vieillir dans son poste, part un jour ou l'autre, fâché, ne trouvant plus de sens à une activité trop longtemps exercée, qui ne lui apporte plus aucune gratification.

Un atout pour le salarié

Atout pour le salarié aussi, qui gagnerait en « employabilité » grâce à cette politique volontariste de mobilité interne.

En effet, le fait de voir ses fonctions évoluer périodiquement, élargit les savoir-faire, maintien en éveil et curieux et fait d'une pierre plusieurs coups bénéfiques.

Atout pour le salarié encore, qui trouverait là le moyen supplémentaire de rester motivé, ouvert, disponible au changement, bien dans sa peau, au bénéfice partagé de l'entreprise comme de sa famille.

QVT

Je pourrais poursuivre ainsi la longue liste des bénéfices évoqués avec mon DRH d'ami, qui en a convenu : s'engager en faveur de la mobilité interne est une politique RH favorable à la Qualité de Vie au Travail (QVT).

Penser la mobilité en entreprise, au quotidien, peut éviter bien des drames et bien des ruptures, à commencer par celles dans la motivation.

Dans mon site www.miroirdavenir.com j'ai repris cette citation de l'excellent Francis Blanche. Elle est valable dans l'entreprise : « Mieux vaut penser le changement que devoir changer le pansement »...


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